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Blogue

Le chemin parcouru : examen des progrès réalisés à ce jour en matière de changements climatiques

Une série de blogs quotidiens pendant la COP26 — Résumé du jour 2.

Global warming concept -- red hot sunlight on one side of planet

C’est aujourd’hui qu’a débuté le Sommet des dirigeants mondiaux, qui donne le ton des deux prochaines semaines de la conférence des Nations unies sur le climat (COP26). Le sommet a réuni des chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des dirigeants d’organisations internationales et du monde des affaires.

La participation de ces dirigeants ne se veut pas qu’une simple preuve de foi : ces derniers définissent leur plan d’action pour contribuer à l’accélération urgente de l’atteinte des objectifs de la COP, tant au niveau national qu’international. Portés par le symbolisme de la cérémonie d’ouverture organisée par le Premier ministre britannique Boris Johnson, les dirigeants mondiaux ont été encouragés à faire preuve d’ambition dans leurs engagements.

Des discours passionnés ont rappelé aux délégués leur responsabilité d’agir. Boris Johnson a appelé les acteurs du secteur privé à investir de manière significative dans la résilience aux changements climatiques en les exhortant à fournir des billions de dollars aux pays pour les aider dans leurs efforts d’adaptation et d’atténuation.

Lors de la COP21, qui s’est tenue à Paris en 2015, 196 parties ont signé le traité international connu sous le nom d’Accord de Paris.

L’approche « ascendante » de l’Accord a permis aux pays de décider de la manière dont ils réduiraient leurs émissions afin d’atteindre l’objectif principal de l’Accord, à savoir limiter le réchauffement de la planète à un maximum de 2 degrés au-dessus des niveaux préindustriels, l’idéal étant 1,5 degré.         

Nous savons maintenant que ces contributions déterminées au niveau national (CDN) n’étaient pas assez ambitieuses pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés. À défaut d’action immédiate, l’objectif de 1,5 degré sera bientôt hors de portée. Pour avoir une chance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré, les émissions mondiales doivent être réduites de moitié d’ici 2030.

Dans l’Accord, les pays développés se sont engagés à fournir, d’ici 2020, au moins 100 milliards de dollars américains par an de financement lié au climat aux pays en développement afin de limiter le réchauffement de la planète. En 2019, il y avait un manque à gagner de plus de 20 milliards de dollars américains.

Comme il fut souligné lors de la séance de l’après-midi, la prochaine décennie sera « la décennie critique » et la COP26 doit être un tournant dans l’action climatique. À cette fin, l’accent a été mis non seulement sur l’atténuation du réchauffement climatique, mais aussi sur l’adaptation et la résilience accrue au moyen d’initiatives en matière d’ESG. Des investissements et des innovations dans les infrastructures seront également nécessaires pour assurer un avenir durable et une transition en douceur.

Ce billet de blogue fait partie de la série COP26.