Skip to main content

Article

La transformation numérique du secteur minier canadien : composer avec des cyberrisques accrus

Explorez le besoin crucial d'une cybersécurité robuste dans l'industrie minière canadienne alors que la transformation numérique s'accélère. Restez informé des dernières tendances en cybersécurité et découvrez les meilleures pratiques pour atténuer les vulnérabilités de la chaîne d'approvisionnement dans le secteur minier.

L’industrie minière canadienne subit une transformation numérique importante, avec l’intégration de technologies avancées comme l’automatisation et l’intelligence artificielle (IA) qui favorisent l’efficacité, améliorent la sécurité et soutiennent la prise de décisions stratégiques. 

Mais cette évolution rapide s’accompagne d’une vulnérabilité accrue aux cyberattaques, qui menacent les données sensibles, perturbent les opérations quotidiennes et peuvent entraîner des conséquences financières et réputationnelles majeures. Les enjeux sont plus élevés lorsque les cyberévénements ont des répercussions sur la santé et la sécurité des travailleurs ou sur l’infrastructure essentielle de la chaîne d’approvisionnement.

Selon le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), les cyberactivités malveillantes ciblant le Canada ont continué de gagner en ampleur et en complexité. Alors que le secteur industriel fait face à un nombre croissant d’incidents informatiques, il devient impératif pour les dirigeants de l’industrie minière canadienne d’adopter des stratégies de cybersécurité plus robustes et évolutives.

Comprendre votre exposition aux cyberrisques dans le secteur minier

À mesure que les activités minières se numérisent, les entreprises canadiennes sont confrontées à de nouvelles cybermenaces souvent sous-estimées ou ignorées jusqu’à présent. Les cyberattaques se divisent généralement en deux catégories :

  • Les attaques ciblées, où des acteurs malveillants exploitent intentionnellement des vulnérabilités pour voler ou pour menacer des actifs.
  • Les attaques non ciblées ou à grande portée, où les cybercriminels ciblent sans discrimination un grand nombre d’appareils, de services ou d’organisations.

Déterrer les cyberrisques et les occasions : le guide de la société minière moderne pour l’achat d’une couverture d’assurance contre les cyberrisques

Votre guide pour renforcer la résilience aux cyberrisques et assurer l’avenir de vos activités minières.

Ces cyberattaques peuvent viser à la fois les technologies de l’information (TI) et les systèmes de technologie opérationnelle (TO) et avoir une incidence sur les finances, la réputation et la sécurité des employés.

Les sociétés minières canadiennes dépendent fortement des systèmes TI pour des aspects essentiels de leurs activités, notamment pour la gestion des données, le suivi des actifs, la surveillance de la sécurité et des risques, et les rapports financiers. Le volume élevé de données sensibles stockées dans ces systèmes fait en sorte qu’une cyberattaque réussie ou une violation de données peut gravement perturber les opérations quotidiennes.

D’autre part, les systèmes de TO comme les systèmes de contrôle industriel (ICS), les capteurs et les outils d’automatisation servent à gérer et à contrôler les opérations physiques d’une mine. Ces systèmes sont particulièrement vulnérables en raison de l’absence de contrôles de sécurité adéquats et de mécanismes de surveillance. Par exemple, les dispositifs de TO reçoivent rarement des mises à jour de sécurité régulières et sont souvent dépourvus de pratiques d’authentification robustes. Bien que la technologie opérationnelle améliore l’efficacité, elle introduit également des cyberrisques spécifiques et non négligeables.

Voici quelques cybermenaces courantes auxquelles sont exposées les entreprises minières canadiennes, touchant à la fois leurs systèmes de TI et de TO : 

Accès non autorisé à des renseignements importants ou la divulgation de tels renseignements, comme des études géologiques, des données financières et d’ingénierie, ou des dossiers d’employés, qui entraînent des pertes financières, une atteinte à la réputation ou un non-respect de la réglementation.

Chiffrement de systèmes et de données essentielles accompagné d’une demande de rançon, ce qui entraîne d’importantes perturbations opérationnelles, compromet la sécurité des données, cause des pertes irréversibles et exerce une forte pression financière. Les rançongiciels sont reconnus comme l’une des principales cybermenaces auxquelles sont confrontées les organisations canadiennes.

Tactiques de manipulation visant à inciter des personnes à divulguer des renseignements confidentiels ou essentiels ou à prendre des mesures qui compromettent la sécurité. Les formes courantes comprennent l’hameçonnage, l’usurpation d’identité et le piégeage.

Interception et modification des communications entre deux parties, ce qui peut donner un accès non autorisé à des données sensibles ou à des informations importantes.

Risques liés à des personnes au sein de l’entreprise qui, bien qu’elles disposent d’un accès autorisé, abusent de leurs privilèges et portent atteinte à la cybersécurité ou au bon fonctionnement des opérations.

Saturation d’un réseau ou d’un site Web par un flot massif de requêtes provenant d’appareils compromis, ce qui le rend inutilisable ou inaccessible.

Cybercriminels ciblant des fournisseurs et des partenaires moins sécurisés pour infiltrer les systèmes d’une entreprise ou provoquer des interruptions par le biais d’attaques indirectes, entraînant des pertes d’exploitation et de profits.

Acteurs malveillants qui s’introduisent dans les réseaux de TO connectés à l’environnement TI et, en l’absence de connexions restreintes et de surveillance adéquate des flux de données, peuvent manipuler les systèmes opérationnels.

Mécanismes de protection des travailleurs et des équipements compromis, créant des conditions de travail dangereuses par la désactivation ou la manipulation de capteurs, d’alarmes ou de systèmes d’arrêt d’urgence.

Accès non autorisé permettant à des attaquants de manipuler des paramètres de contrôle comme la vitesse, la pression ou la température des équipements, ce qui peut entraîner des défaillances, des surcharges, des pannes majeures, des dommages matériels et des arrêts de production.

Comprendre ces expositions aux cyberrisques est essentiel pour que les entreprises minières canadiennes, peu importe leur taille, puissent élaborer des programmes de gestion des risques adaptés à leur profil de risques et à leur tolérance. Instaurer une culture de cybersécurité constitue la première étape vers la mise en place de mesures de contrôle efficaces.

Pour en savoir plus sur le renforcement de la cyberrésilience dans vos opérations minières modernes, téléchargez Déterrer les cyberrisques et les occasions : le guide de la société minière moderne pour l’achat d’une couverture d’assurance contre les cyberrisques, un guide conçu spécialement pour les sociétés minières canadiennes cherchant à protéger leurs activités contre la menace croissante des cyberattaques.

Renseignements pertinents