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Nous ne cessons de passer d’une crise à une autre, et les organisations réagissent aux événements qui surviennent.
Mais elles doivent plutôt tirer des leçons de la pandémie et renforcer les fondements de la gestion des risques en adoptant une approche plus intentionnelle, complète et novatrice pour se préparer à faire face aux risques émergents et de longue date.
Pour ce faire, il est essentiel de tirer parti de la confiance établie entre les fonctions de gestion des risques et de gestion des ressources humaines afin qu’elles collaborent pour protéger les employés et pour atténuer les risques liés aux ressources humaines touchant la santé et sécurité, les facteurs ESG et l’avenir du travail.
La pandémie a mis la santé et sécurité des employés et de la société en général au premier plan. Par conséquent, près de neuf professionnels des RH et gestionnaires de risques sur dix (87 %) jugent que les risques liés aux ressources humaines touchant la santé et sécurité sont une menace grave pour l’entreprise.
La gestion des avantages sociaux, des régimes de retraite et de la rémunération des employés devient de plus en plus complexe. La réglementation qui impose de nouvelles exigences en matière de communication des renseignements sur la rémunération, l’anxiété découlant du désir de donner à chaque personne les outils nécessaires pour prendre les bonnes décisions financières et l’évolution des lois en matière d’emploi et d’avantages sociaux contribuent toutes à classer ce risque lié aux ressources humaines au deuxième rang.
La numérisation accélérée place les risques numériques, y compris la cybersécurité et la confidentialité des données, au premier rang. Plus de neuf problèmes de cybersécurité sur dix découlent d’erreurs humaines.
La façon dont les données sensibles des employés sont utilisées dans les régimes d’avantages sociaux demeure un facteur de risque avec l’augmentation du nombre d’employés qui changent d’entreprise dans le cadre de la « grande démission ». Parallèlement, le rythme accéléré de la transformation numérique change la relation entre les gens et les machines. En raison des progrès en matière d’automatisation et d’intelligence artificielle, on prévoit que la moitié de la main-d’œuvre devra se requalifier d’ici 2025 et que 75 millions d’emplois seront perdus.
La guerre des talents, en particulier dans les domaines des technologies, fait en sorte que les organisations de différents secteurs d’activité se livrent concurrence pour attirer les mêmes employés à rendement élevé. Par conséquent, 43 % des employeurs affirment que leur proposition de valeur aux employés doit maintenant s’améliorer.
Il faut recruter des personnes détenant les nouvelles compétences requises pour stimuler la transformation, mais aussi conserver et motiver les talents déjà en place. Le changement de la nature du travail, y compris la hausse du travail hybride et la mondialisation, se classe maintenant au quatrième rang des risques liés aux ressources humaines.
Les risques environnementaux et sociaux représentent maintenant un cinquième des dix principaux risques liés aux ressources humaines, mais ils sont perçus comme étant plus importants pour les employés que pour la filière HD.
Les clients, les investisseurs, les employés et les organismes de réglementation exercent de la pression sur les organisations afin de s’assurer que les profits ne sont pas réalisés aux dépens de la société ou de la planète. Les employés veulent également travailler pour des employeurs socialement responsables possédant de bonnes références en matière de facteurs ESG. Cependant, seulement trois organisations sur quatre affirment qu’elles disposent d’un budget suffisant pour gérer les risques environnementaux et sociaux actuels.
Quels sont les principaux risques et priorités pour les professionnels des RH et les gestionnaires de risques en 2022?
Les professionnels des RH et les gestionnaires de risques s’entendent sur les principaux risques, mais ils ne les classent pas dans le même ordre.
Explorez cinq risques liés aux ressources humaines et découvrez la façon de les atténuer et les différences entre les régions et les secteurs d’activité.
* Disponible en anglais seulement
Le rapport People Risks 2022 présente les avis de 2 594 professionnels des RH et gestionnaires de risques de 25 pays répartis en Asie, en Europe, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique du Nord, dans la région du Pacifique et au Royaume-Uni, provenant de secteurs tels que les finances, les communications, les médias, les technologies, la fabrication, l’automobile et la vente au détail.
Article
10/19/2021