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Carte des risques politiques 2021 : mise à jour semestrielle

 

Introduction

Des tensions navales dans la mer de Chine du Sud aux troubles résurgents en Tunisie en passant par les protestations au Chili et les fermetures de ports en Amérique du Sud, les pays et les régions affrontent actuellement des vagues de malaises sociaux. Les déploiements inégaux de vaccins, les nouveaux variants du coronavirus et les transitions de pouvoir menant à un manque de continuité des politiques ont bouleversé même les plans les plus solides.

Bien que l’économie mondiale commence à se rétablir, les conditions économiques et politiques continuent de peser fortement sur la capacité de nombreux pays à répondre aux besoins et aux attentes de leurs citoyens. Les cotes de risque politique des Services spécialisés de Marsh montrent que, parmi les 197 territoires analysés, les cotes de risque économique de seulement neuf pays se sont aggravées au cours des 12 derniers mois. Toutefois, près de 60 % des pays du monde entier ont constaté une détérioration du profil de la dette souveraine de leur gouvernement et plus de 50 % d’entre eux ont présenté cette année un risque plus élevé de violence interne, comparativement au milieu de 2020, lorsque les mesures de confinement ont largement cessé d’être appliquées.

Une pandémie à deux voies mène à une reprise à plusieurs vitesses, car le clivage entre les riches et les pauvres, à l’échelle mondiale, a une incidence sur les taux de vaccination. L’inégalité vaccinale est devenue un enjeu prédominant en raison d’une combinaison de facteurs : elle est principalement entraînée par une pénurie mondiale de matières premières et des capacités de production limitées, particulièrement dans les pays en voie de développement. Le financement est également un facteur en cause, car peu de pays en voie de développement peuvent se procurer les vaccins, surtout s’ils ont des difficultés à fournir des services essentiels tels que de l’eau propre.

Comme nous l’avons souligné dans la Carte des risques politiques 2021 des Services spécialisés de Marsh, publiée en avril, l’inégalité de croissance entre les nations riches et pauvres – généralement les « vaccinées » et les « non-vaccinées », respectivement – s’élargit. Ce fossé croissant versera probablement des tensions sociales et politiques au creuset des perspectives économiques de nombreux pays.

*Image disponible en anglais uniquement; Source: World Bank, Our World in Data, Marsh

Les pays où le taux de population vaccinée est plus élevé ont un potentiel de croissance plus élevé.

Les pays et les régions au-dessus de la ligne de tendance dans le tableau ci-dessus se révèlent plus efficaces dans le déploiement de la vaccination – les marchés « vaccinés ». Cette efficacité s’explique majoritairement par la mise au point de vaccins exclusifs par des entreprises locales, la capacité d’obtenir rapidement plus de doses, une plus grande efficacité de distribution et des politiques gouvernementales visant à encourager l’inoculation de masse. Les perspectives économiques de ces pays seront probablement renforcées au cours des prochains mois, car la distribution des vaccins peut également être considérée comme un indicateur de l’efficacité des politiques sur le plan du rétablissement. Les pays sous la ligne de tendance comprennent généralement l’univers des marchés en émergence, des marchés qui ont un accès limité aux vaccins coûteux et une pression relativement plus élevée sur les institutions et systèmes sociaux. Dans ces pays « non-vaccinés », la croissance économique et la résilience dans l’ensemble sont toujours stimulées par des facteurs à long terme comme les données démographiques, les revenus liés aux marchandises et, possiblement, un certain effet de base de l’année 2020 (par exemple, l’Argentine, le Mexique et l’Inde ont tous connu des récessions plus graves que prévu l’an dernier). Bien qu’il semble y avoir une corrélation entre les perspectives économiques positives et les programmes de lancement de vaccins couronnés de succès, cette tendance est à surveiller de près, car les événements de risque politique qui peuvent survenir tant dans les pays « vaccinés » que dans les pays « non-vaccinés » auraient une incidence sur la performance économique.

Pour les pays qui accusent du retard, notamment en Afrique, l’agitation sociale et politique demeure un résultat probable. Les tensions sociales préexistantes, exacerbées par la pandémie, ont rendu la gouvernance encore plus difficile et ont restreint la marge de manœuvre fiscale nécessaire pour permettre aux pays africains d’apaiser leurs citoyens désenchantés. À mesure que l’écart s’accroît, des facteurs comme la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et la diminution de la contribution de l’économie parallèle ne font que hausser le niveau des risques économiques et politiques.

Entre-temps, les prix des marchandises ont augmenté, principalement en raison des dépenses en infrastructure et des plans de relance nationaux. Récemment, les gouvernements consolident leur poigne sur les ressources stratégiques afin d’augmenter les revenus et d’aiguiller leurs dépenses vers de nouvelles urgences, comme des systèmes de santé et de main-d’œuvre mal en point. Par exemple, au Chili, le Congrès examine plusieurs projets de loi dirigés par l’opposition qui pourraient affecter le secteur minier, au sein duquel certaines ententes devant venir à échéance en 2023 seront probablement examinées par le prochain gouvernement. Le débat sur les redevances a alimenté le risque politique dans la plus grande région de production minière au monde, avec des taxes plus élevées proposées pour les sociétés minières au Chili et au Pérou. Les profils économiques des pays d’Amérique latine sont également exposés à des risques environnementaux associés à un niveau de développement relativement bas axé sur la réduction de l’impact potentiel des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques.

Dans tous les pays, les conséquences immédiates de la pandémie se font encore sentir et pourraient avoir des répercussions à long terme. Dans la Carte des risques politiques 2021 : mise à jour semestrielle, nous explorerons de plus près les thèmes qui précèdent : l’inégalité vaccinale mondiale, l’augmentation des troubles sociaux et de la tension politique, l’exposition économique croissante de l’Afrique et les défis auxquels fait face le secteur des matières premières à l’échelle mondiale.

  • High risk
  • 8.1-10.0
  • 6.1-8.0
  • 4.1-6.0
  • 2.1-4.0
  • < 2.1
  • Low risk
  • No Data
 

Chapitre 1

Inégalités : inquiétudes au-delà d’un vaccin

La production de vaccins pourrait atteindre plus de 11 milliards de doses d’ici la fin de l’année. En supposant un régime à deux doses, cette quantité serait suffisante pour vacciner 70 % de la population mondiale, ce qui est déterminé comme un indicateur approximatif d’immunité collective mondiale. La capacité de production mondiale de 22 à 23 milliards de doses de vaccins, déjà approuvés, semble être présente.

Les vaccins approuvés pourraient dépasser 22 milliards de doses en 2022.

*Image disponible en anglais uniquement; Source: Unicef

Cependant, le problème réside dans l’inégalité de la distribution. Les pays du G7 ont réussi à administrer au moins une dose à plus de 50 % de leurs populations et sont sur le point de faire augmenter ce chiffre à plus de 70 % avant la fin de l’année. Mais les économies en voie de développement ont de la difficulté à vacciner leurs populations, ce qui est évident dans les nombreux pays africains qui n’ont pas encore administré au moins une dose à 1 % de la population.

Cet écart a été provoqué par la capacité des pays à revenu élevé à se procurer une plus grande partie des vaccins. Ces pays se sont procuré plus de six milliards de doses, soit environ les deux tiers de l’approvisionnement mondial total, malgré le fait qu’ils ne constituent que 16 % de la population mondiale.

Le prix des vaccins a tendance à varier selon le fournisseur, le type de vaccin produit et les ententes bilatérales; la différence de prix peut exacerber les pressions économiques des pays en développement, comme l’Afrique du Sud et l’Indonésie. Les problèmes économiques qui prolifèrent dans l’ensemble des économies en développement sont à la base des troubles civils à l’échelle nationale, et ce, plus encore pendant une pandémie mondiale.

La récession provoquée par la pandémie a profondément touché les marchés émergents partout dans le monde, en entraînant des changements importants dans les environnements économiques, de l’investissement et de la sécurité. L’inégalité découlant de ces pressions a provoqué une contraction économique d’environ 1 % en Corée du Sud, de 7 % en Inde et en Afrique du Sud et de 8 % au Mexique en 2020. Les contraintes anticipées sur l’Inde, l’Afrique du Sud et l’Indonésie peuvent être principalement liées à trois facteurs :

  • Une augmentation du nombre de faillites d’entreprises, ce qui aggrave les tensions existantes sur les revenus moyens des ménages et des banques. Ceci se concrétisant dans un contexte de cadres relativement faibles en matière de sécurité sociale dans ces pays, il y a de grandes possibilités que des millions de personnes tombent dans la pauvreté.
  • Les tendances préexistantes de faible investissement en capital pour ces pays sont aggravées par les flux d’investissement inférieurs au niveau d’avant la pandémie, et plus fondamentalement, sous la moyenne de tous les marchés émergents.
  • Au fur et à mesure que sont retirées les mesures en place pour soutenir les emprunteurs, comme les délais de grâce, la qualité de l’actif des banques risque de se détériorer, tandis que la capacité de l’État à fournir un soutien essentiel au secteur bancaire peut être compromise. L’augmentation du nombre de prêts en défaut et le retour des pressions inflationnistes pourraient limiter l’expansion du crédit, ce qui pèserait sur les dépenses d’investissement.

La tourmente politique dans les pays possédant des caractéristiques démographiques avantageuses est susceptible de rester en place à court terme, ce qui signifie que les gouvernements pourraient être forcés de détourner des fonds qui pourraient autrement apporter un équilibre contre ces pressions économiques afin de réduire le mécontentement des populations plus jeunes. L’un des exemples de cette tendance est l’instabilité civile en Afrique du Sud, où le manque de dépenses fiscales du gouvernement a eu des répercussions négatives sur la création d’emplois et les secteurs de l’habitation. L’instabilité vient également de la perception d’une réaction économique gouvernementale inefficace face à la pandémie. Un autre exemple est le soulèvement des étudiants en Indonésie : la dépendance du gouvernement de l’Indonésie sur la Chine pour affronter le variant delta du coronavirus a augmenté le désenchantement des jeunes, surtout à la lumière de la maltraitance présumée de la communauté ouïghoure en Chine.

 

Chapitre 2

Les facteurs qui enflamment les troubles sociaux

Les tensions préexistantes ont été exacerbées par la pandémie, ce qui a créé des difficultés de gouvernance et limité la marge de manœuvre fiscale. À mesure que l’écart entre les pays riches et les pays pauvres s’accroît, des facteurs comme l’insécurité alimentaire, les enjeux entourant l’accès à l’eau et l’impact des mesures de confinement sur l’activité économique des secteurs parallèles augmentent les risques économiques et politiques entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci. Ces pressions soulèvent la question de savoir si les grèves, les émeutes et d’autres types de troubles civils sont susceptibles d’émerger dans des territoires non touchés par le passé.

Selon la Banque mondiale, la Colombie a le deuxième plus haut taux d’inégalité des revenus parmi les grands pays de la région sud-américaine. En raison des forts obstacles économiques, ethniques et géographiques à une éducation de haut niveau et au marché du travail officiel, la mobilité sociale de la Colombie est également la plus faible des membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le manque de redistribution de la richesse et des occasions a entraîné des troubles sociaux et le retranchement des exigences populaires.

De l’autre côté du Pacifique, les grandes économies de l’Asie du Sud-est ne sont presque pas considérées comme des centres de perturbations de source politique. Néanmoins, les développements militaires dans la mer de Chine du Sud et les tensions entre Beijing et Washington mènent les pays situés à proximité à créer des goulots d’étranglement stratégiques pour se positionner dans l’arène géopolitique, ce qui a des effets sur l’opinion publique locale.

Caractéristiques de pays


Chapitre 3

L’exposition de l’Afrique au ralentissement économique

En août 2021, seulement 1,7 % de la population adulte de l’Afrique avait été entièrement vaccinée contre la COVID-19. L’économie mondiale devrait connaître une croissance de 6 % en 2021, mais la croissance économique de l’Afrique ne devrait être que la moitié de celle-ci, à 3,2 %.

Les paiements d’intérêts ont atteint 20 % des revenus fiscaux pour la région dans son ensemble en 2020. Cela a eu une incidence sur la durabilité de la dette, indiquant que les initiatives d’allègement de la dette pourraient mener à une augmentation de l’exposition du secteur financier et des passifs éventuels, ce qui exacerberait les vulnérabilités macroéconomiques dans certains pays. De même, la dette publique en Afrique du Nord a augmenté d’environ 12 points de pourcentage pour atteindre une moyenne de 88 % du PIB, laissant un espace limité pour l’investissement en énergie et en transition environnementale.

En Tunisie, la gestion de la pandémie par le gouvernement (que beaucoup ont jugée inefficace) ainsi que la nécessité de mettre en place des mesures d’austérité pendant les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) ont laissé peu de place pour prévenir une nouvelle vague de protestations nationales en 2021. Il est peu probable que les réformes structurelles tant attendues soient entièrement mises en œuvre en 2022, ce qui prolongera les problèmes sociaux et économiques endémiques. D’autre part, il semble que le leadership ferme d’Abdel Fattah al-Sissi en Égypte permettra d’éviter une nouvelle vague de protestations, contournant ainsi une récurrence du « printemps arabe » d’il y a dix ans, lorsque les protestations de Tunisie se sont propagées à vaste échelle en Afrique du Nord et au Proche-Orient.

En Afrique du Sud, les taux élevés de pauvreté et de chômage ont alimenté les tensions. Des protestations ont débuté en juillet à l’appui de l’ancien président Jacob Zuma; des centaines de véhicules ont été brûlés et un pillage généralisé a été constaté. Les émeutes ont commencé dans le cœur politique de l’Afrique du Sud, KwaZulu-Natal, mais se sont depuis propagées à Gauteng, le pôle commercial du pays, y arrêtant l’activité économique.

Les risques de non-paiement, financiers et opérationnels sont en hausse dans la région, ce qui ralentit les perspectives économiques. Les effets à long terme de ces événements pourraient en fin de compte limiter les occasions pour les jeunes générations dans toute la région, avec quelques exceptions notables, comme le Botswana, le Gabon, le Maroc et le Zimbabwe.


Chapitre 4

Équilibrer le besoin de revenus de marchandises et la transition vers l’environnement

Les dépenses en infrastructure et les plans de relance nationaux contraignent la disponibilité des marchandises et font augmenter les prix, et plusieurs gouvernements resserrent leur poigne sur les ressources stratégiques afin de rééquilibrer les systèmes de santé et de main-d’œuvre mal en point.

Aujourd’hui, 2,6 milliards de personnes sont aux prises avec un stress hydrique élevé ou extrême – d’ici 2040,ce chiffre passera à 5,4 milliards. Si des catastrophes naturelles surviennent au même rythme que celui observé au cours des dernières décennies, 1,2 milliard de personnes pourraient être déplacées à l’échelle mondiale d’ici 2050. Entre mars et mai de cette année, au moins 9,2 millions de personnes au Nigéria ont été confrontées à une crise ou à des niveaux accrus d’insécurité alimentaire, au milieu de conflits armés, des effets de la pandémie et des changements climatiques.

En Amérique latine, plusieurs pays ont des points de vue opposés sur la gestion des ressources naturelles. Au Mexique, le gouvernement a accordé le contrôle de l’une des plus grandes découvertes pétrolières du pays à Pemex, une propriété d’État, après des mois de délibération. Le gouvernement a ainsi asséné un coup de massue au secteur de l’investissement privé, laissant entrevoir la possibilité de litiges internationaux. En juillet, toutefois, une décision arbitrale a été rendue contre le gouvernement sur l’intervention de l’État sur un bassin-barrage à exploitation privée. Ceci pourrait vraisemblablement mener à des négociations de renouvellement de contrat plus rapides entre le gouvernement et les investisseurs privés, sans recours à l’arbitrage.

En Équateur, le président Guillermo Lasso a émis un décret en juillet en vue de doubler la production pétrolière du pays au cours des cinq prochaines années grâce à la mise en œuvre de politiques visant à augmenter les investissements étrangers, la remise en vigueur des accords de partage de la production, et de nouveaux processus d’appel d’offres pour les blocs pétroliers sous-développés, y compris ceux de l’Amazonie. Toutefois, l’accélération du décret pourrait affronter des obstacles. La décision du président Lasso de contourner l’approbation par l’Assemblée nationale établit un précédent pour les objectifs politiques impopulaires, ce qui pourrait faire augmenter le mécontentement du public. De plus, en janvier 2021, trois grandes banques européennes ont annoncé qu’elles ne financeraient plus le commerce pétrolier originaire de l’Amazonie équatorienne, soulignant le risque d’atteinte à la réputation lié à ces initiatives.

Le Chili subit également un nouveau cycle de protestations articulées autour d’inquiétudes englobant plusieurs problèmes environnementaux et la continuité des affaires du secteur minier vital du pays. Le résultat du processus constituant révélerait en quelle mesure le Chili est prêt à avancer pour protéger son environnement et redistribuer la richesse.

Au Pérou, plusieurs membres du gouvernement ont déclaré que les redevances minières pourraient être augmentées afin de maintenir de solides paramètres de bilan public devant la crise économique provoquée par la pandémie et les mesures de relance nécessaires. Selon les principales agences, le gouvernement péruvien conserve la deuxième cote de crédit la plus élevée de la région, malgré les préoccupations récentes.

Pays présentés

Video

Latin America and the crucial months ahead

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Chapitre 5

Gestion des risques politiques et liés au crédit

Dans tous les pays, les conséquences immédiates de la pandémie se font encore sentir et pourraient avoir des répercussions à long terme. Auparavant, certains risques politiques et économiques étaient presque inconcevables pour les sociétés d’exportation, les investisseurs et les gestionnaires de risques.

Les solutions de crédit et de risque politique garanties par une assurance peuvent contribuer à sécuriser les échanges commerciaux et les capitaux d’investissement, à protéger les bilans et à permettre une croissance qui alimentera et appuiera la reprise après la pandémie de la COVID-19.

Les avantages potentiels des solutions de risque politique, d’assurance crédit et de cautionnement comprennent :

La résilience de la chaîne d’approvisionnement. La garantie du crédit commercial peut renforcer les chaînes d’approvisionnement mondiales en aidant les fournisseurs clés grâce à de meilleures modalités de paiement.

L’optimisation du fonds de roulement et l’amélioration des principaux ratios financiers. L’assurance crédit commerciale peut soutenir les programmes d’achat de comptes clients, améliorant ainsi les liquidités en période de difficultés économiques.

Le remplacement des nantissements pour les sociétés clientes. Les cautionnements commerciaux et bancaires peuvent remplacer les espèces ou les lettres de crédit utilisées comme nantissement, ce qui libère la capacité de financer la croissance.

La répartition du risque lié au portefeuille bancaire. Les solutions de risque politique et de crédits commerciaux peuvent aider de nombreuses banques internationales à gérer les risques liés à leur portefeuille et à éviter les concentrations de risques dans certaines catégories et dans certains pays.

Les bouées de sauvetage pour les investissements. L’assurance contre le risque politique peut sécuriser les infrastructures et les autres investissements directs dans les marchés émergents volatils, tout en facilitant les prêts bancaires même lorsque le crédit souverain est déclassé.

La facilitation de la mobilisation de fonds à long terme. L’assurance de risque politique et l’assurance crédit commercial peuvent servir de passerelle vers des financements futurs en permettant aux projets d’aller de l’avant et à leurs investisseurs d’atteindre leurs objectifs. L’établissement d’un historique de production de valeur tout en atténuant les risques peut permettre aux responsables de projets d’avoir accès à des capitaux supplémentaires pour une croissance durable.

L’atténuation des risques de résiliation d’ententes contractuelles. L’assurance contre les risques politiques peut fournir une protection sur les contrats de fourniture de biens ou de services pour les entreprises négociant avec des agences gouvernementales ou privées dans les pays émergents qui sont souvent exposés à un certain nombre de risques politiques de fond.

Il existe divers outils de gestion du risque politique et de crédit, provenant de sources tant publiques que privées. Outre les agences de crédit à l’exportation soutenues par le gouvernement et les organisations multilatérales, un marché privé solide d’assurance contre les risques politiques s’est développé pour aider les investisseurs et les sociétés à surmonter les crises politiques et économiques. Les solutions visant à se protéger contre les risques de non-paiement, à améliorer la résilience de la chaîne d’approvisionnement et à protéger les personnes et les biens dans divers pays peuvent faire appel à des programmes publics, à des assurances privées, ou à une combinaison des deux.

Les produits d’assurance du cautionnement, du risque politique et du crédit sont largement disponibles et peuvent répondre aux besoins de gestion des risques dans de nombreux cas. Souvent, une telle protection est essentielle pour permettre la concrétisation de projets d’investissement.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon dont nous pouvons aider votre entreprise, veuillez communiquer avec nous à l’adresse creditspecialties@marsh.com pour demander un entretien confidentiel.

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