Assurance des risques transactionnels 2022 : bilan de l'année

L'étude de Marsh publiée en 2022 donne une vue d'ensemble du marché de l'assurance, des risques transactionnels au cours de l'année dans toutes les zones géographiques et explore les évolutions attendues en 2023 et au-delà.

Les principales conclusions du rapport sont les suivantes :

Marsh a connu sa deuxième année la plus active jamais enregistrée, plaçant globalement des limites d’assurance des risques transactionnels de 59,3 milliards de dollars américains sur plus de 2 200 polices à travers 1 438 transactions uniques - représentant plus de 420 milliards de dollars en valeur d’entreprise cumulée. Bien qu’inférieur aux niveaux de 2021, ce chiffre est nettement plus élevé que les 46,8 milliards de dollars US de limites placées par Marsh en 2020.
La tarification de l’assurance des représentants et des garanties en couche primaire a considérablement diminué en Amérique du Nord par rapport au niveau record atteint au début de l’année 2022. Malgré cette baisse, la tarification en Amérique du Nord reste plus élevée que dans les autres régions. Quant à la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et en Asie, cette tarification a en fait légèrement augmenté par rapport à l’année précédente, tandis que la tarification dans la région Pacifique a baissé par rapport à l’année précédente.
La capacité de souscription est restée importante dans le monde entier, avec plus d’un milliard de dollars de limites disponibles pour une seule transaction en Amérique du Nord et en Europe ; les nouveaux venus sur le marché ont également augmenté la capacité disponible en Asie et dans les régions du Pacifique.
Les demandes d’indemnisation au titre de l’assurance des risques transactionnels ont augmenté dans toutes les régions du monde par rapport aux années précédentes.
Les clients de Marsh ont considérablement augmenté leur utilisation de l’assurance fiscale, principalement en raison d’une meilleure compréhension du produit ainsi que d’une sophistication accrue et d’une plus grande appétence des souscripteurs d’assurance fiscale, en particulier pour les risques autres que les fusions-acquisitions (c.-à-d. la gestion du bilan).