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Blogue

Assurer notre avenir : mise en place de défenses, de systèmes d’alerte et d’infrastructures résilientes – l’évolution des risques

Une série de blogs quotidiens pendant la COP26 — Adaptation, Loss and Damage

The View of wildfire on height of the flight of the bird.

À l’occasion de la deuxième journée de l’événement consacré à la nature et à l’utilisation des terres, les séances ont abordé la question des pertes et des dommages causés par les changements climatiques et l’adaptation dont il faudra faire preuve pour y faire face. Les présentations ont notamment proposé des approches positives de l’utilisation des terres et de l’agriculture durable.

Aujourd’hui, Zitouni Ould-Dada, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, a souligné que les systèmes agroalimentaires sont responsables d’environ un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est pourquoi « il faut accorder le même degré d’importance à l’agriculture qu’à l’énergie et aux transports » en tant qu’« élément fondamental de la solution à la crise climatique ».

Il ne fait aucun doute que les gouvernements, les scientifiques, les militants et les groupes autochtones doivent tous travailler ensemble pour que les objectifs de la COP26 restent accessibles. Le Dr Ould-Dada a souligné que l’innovation « ne concerne pas seulement les technologies dures, mais aussi les connaissances traditionnelles et autochtones, où l’innovation est omniprésente ».

La pression exercée sur les entreprises pour qu’elles fassent preuve de résilience et d’adaptation face à la volatilité croissante du climat est de plus en plus forte de la part des organismes de réglementation, des investisseurs et des clients.

Le Rapport sur les risques mondiaux 2020 du Forum économique mondial, publié avec le soutien de Marsh McLennan, a tiré la sonnette d’alarme en matière de résilience et de durabilité. Pour la première fois dans l’histoire de l’enquête, les cinq principaux risques mondiaux en termes de probabilité étaient des risques environnementaux.

Selon les dirigeants et les experts, « les événements météorologiques extrêmes entraînant des dommages importants aux biens et aux infrastructures ainsi que des pertes de vies humaines » constituent le principal risque en termes de probabilité.

Les incendies de forêt comptent parmi les phénomènes météorologiques extrêmes dont l’ampleur ne cesse de croître. Au cours des dix dernières années, en plus d’avoir provoqué une hausse des températures, les changements climatiques ont également modifié le régime des pluies. Les faibles précipitations et les températures élevées se traduisent par une végétation sèche, d’où le risque accru d’incendie de forêt.

Aujourd’hui, grâce aux progrès scientifiques, les risques climatiques comme les incendies de forêt peuvent être modélisés avec une plus grande précision. Chez Marsh, nous aidons nos clients à s’adapter à la menace accrue des risques climatiques en leur permettant d’intégrer des analyses et des données dans leur gestion des risques et leurs plans d’affaires.

Ce billet de blogue fait partie de la série COP26.