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Blogue

Assurer notre avenir : construire des défenses, des systèmes d’alerte et des infrastructures résilientes – prévenir la « barrière » de l’assurance à l’innovation

Une série de blogs quotidiens pendant la COP26 — Science et innovation

Green architecture concept. Building exterior covered with plants in modern city

Aujourd’hui, on s’est intéressé à la façon dont la science et l’innovation peuvent être utilisées pour apporter des solutions au problème du climat. L’appel lancé aux gouvernements nationaux et aux communautés internationales pour qu’ils appuient ceux et celles qui sont sur le terrain est à la fois retentissant et clair, et l’innovation peut accélérer cette action.

Un certain nombre de séances ont porté sur la nécessité d’une approche holistique envers les changements importants qui s’imposent. Le secteur de la construction en est un bon exemple. À l’échelle mondiale, l’environnement bâti doublera d’ici 2060. Pourtant, les bâtiments sont actuellement responsables d’environ 40 % des émissions mondiales. Non seulement nous devons procéder à des rénovations majeures pour réduire les émissions de l’environnement bâti existant, mais nous devons également développer de nouveaux modes de construction novateurs.

En outre, les modifications novatrices apportées aux infrastructures, ainsi que les nouvelles technologies utilisées pour renforcer la résilience, peuvent être difficiles à assurer, car elles ont rarement un historique de réclamations. Il est donc difficile pour le secteur de l’assurance d’établir le prix de ce risque.

Une approche innovante est également nécessaire dans le secteur de l’assurance afin de soutenir la durabilité. De nombreux pays en développement sont les plus touchés par les risques liés aux changements climatiques; le secteur de l’assurance doit faire évoluer ses moyens de distribution mondiale des produits afin de combler l’écart de protection. Nous pouvons nous tourner vers des offres paramétriques ou des partenariats public-privé pour résoudre ces problèmes.

Chez Marsh, nous renforçons et encourageons également la durabilité : notre nouvelle initiative d’assurance de la responsabilité civile des administrateurs et dirigeants récompensera les clients basés aux États-Unis qui disposent de cadres environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) supérieurs. Les organisations qui s’orientent vers l’adaptation et qui soutiennent les initiatives d’action climatique seront ainsi favorisées.

Même lorsque les objectifs en matière d’action climatique seront atteints, nous ressentirons toujours l’impact des changements climatiques; les efforts de la COP26 visent à mettre l’horloge sur pause, et non à la remonter. Ainsi, nous continuerons à observer les effets des changements climatiques tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, et leur impact sur les écosystèmes. Dans cette perspective, la COP26 exhorte les pays les plus touchés par les changements climatiques à renforcer leur résilience, tant pour leurs communautés que pour l’environnement.

Par conséquent, nous devons commencer à intégrer la résilience dans nos infrastructures (comme les systèmes de défense et d’alerte), à restaurer les écosystèmes et à renforcer leur protection, et à inculquer une culture de la durabilité aux communautés.

Les inondations sont un exemple de catastrophe dont la fréquence et la gravité augmentent. Le secteur de l’assurance dispose de modèles et de données pour aider à gérer le risque en permettant aux entreprises et aux communautés d’élaborer des stratégies qui augmentent leur résilience.

Marsh soutient également des mesures plus pratiques; nous utilisons l’atténuation et la gestion des risques pour aider à construire des communautés plus résilientes.

Ce billet de blogue fait partie de la série COP26.